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Ces temps-ci, le conflit entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes semble occuper énormément de place dans le paysage médiatique canadien. Alors que le syndicat menace de déclencher une grève si l’employeur ne cède pas à ses demandes, Postes Canada menace de mettre ses employés en lock-out pour éviter de continuer à opérer avec de si grandes pertes. Au cœur de ce conflit se trouve l’avenir du fonds de pension.
Selon la convention collective actuelle, les employés de Postes Canada bénéficient d’un fonds de pension dit à prestation déterminée. Le problème associé à ces types de fonds de pension est qu’un paiement prédéfini est garanti à la fin de la carrière d’un employé, quelle que soit la performance des marchés financiers et des placements effectués. Le résultat est qu’aujourd’hui ces fonds de pension souffrent d’un important manque à gagner. Dans le cas de Postes Canada, l’on parle de plus de six milliards de dollars. C’est de l’argent qui, ultimement, devra être payé par les contribuables de demain.
Alors que l’administration cherche à corriger cette tendance et rendre le fonds viable en mettant sur pied un fonds dit à contribution déterminée, auquel l’employeur et l’employé contribuent un montant prédéfini, permettant à l’employé de bénéficier de ce montant et des revenus de placement associés à celui-ci, le syndicat s’obstine à rester dans le passé et demander aux jeunes d’assumer la facture quoiqu’il arrive.
Pourtant, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes continue de prétendre qu’ils essaient de défendre la population…
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